Prendre une décision, ce n'est pas toujours facile. Pour te faciliter la tâche, je te propose un outil d'aide à la décision en 8 questions .

Prendre une décision : les questions à se poser

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Prendre une décision, voilà encore un sujet que je n’avais pas forcément prévu d’aborder. Mais voilà, il est revenu en boucle ces dernières semaines chez les femmes que j’accompagne. Tu es donc peut-être également concernée par des difficultés à prendre des décisions. 

Dans le cadre de ma vie professionnelle je prends des décisions tous les jours depuis près de 20 ans. Je suis amenée à trancher dans le vif du sujet en permanence. On peut donc dire que je suis rompue à l’exercice. La bonne nouvelle c’est qu’avec la pratique ça devient plus facile et ça se fait en partie en mode automatique. Ce que l’on appelle de l’intuition est une forme d’empreinte dans le cerveau qui va rechercher des situations similaires déjà vécues.  

J’ai répertorié 8 questions que tu pouvais te poser pour t’aider à prendre une décision :

1. Quelle est l’ampleur de la décision à prendre ?

Si tu n’es pas coutumière du fait de la prise de décision et qu’habituellement tu t’arranges pour déléguer, tu peux commencer par des petites décisions. Si tu as plusieurs décisions à prendre, tu peux par exemple les noter de 1 à 5. Cela te permettra d’objectiver les choses et d’y aller progressivement, si aucun critère d’urgence ne rentre en jeu. Surtout, n’hésite pas à consigner tout ça au départ pour mesurer ta progression, te féliciter et te challenger. Passé un moment, tu n’auras plus besoin de ce carnet.

Pour une décision sans grande conséquences, tu peux aussi t’imposer une prise de décision dans un temps imparti. Par exemple, tu peux te dire que tu dois avoir décidé d’ici 5 ou 10 min.

Tu enclenches le chrono, tu décides et tu ne reviens pas dessus. Cela t’évitera de trop gamberger. Parfois, en réfléchissant trop, on se laisse envahir par des pensées parasites qui font s’installer le doute.

2 . Quel est le niveau de risque ?

La pression n’est franchement pas la même selon le niveau de risque que cette décision te conduit à prendre. Si par exemple suite à un changement de l’équipe de Direction tu ne supportes plus ton travail et que tu envisages de changer de boîte, cette décision comporte des risques. En effet, rien ne te garantit que déjà le nouveau poste ne soit pas finalement pire et que l’on ne mette pas fin à ta période d’essai même pour une raison ou une autre.

A toi de voir si tu préfères continuer à subir ou changer de travail avec le risque que ça comporte.

Après tout dépend si tu es du genre à vivre une vie sans aucun risque avec les inconvénients que comporte trop de sécurité. Finalement, c’est un peu comme en matière d’investissement, où il y a différents profils de risque. Si tu épargnes 45€ par mois sur des produits sécurisés type livret A pendant 20 ans, les résultats ne seront pas les mêmes que tu as investi cette même somme en bourse. 

3. Qui est concerné ?

Ça peut être bien de passer en revue les personnes qui peuvent être concernées par la décision que tu es amenée à prendre. Si possible, autant consulter les personnes concernées. Non pas pour leur demander de décider à ta place mais pour entendre leur point de vue et les prendre en considération. Au vu des éléments, il te reviendra ensuite de trancher.

Si tu es la seule personne concernée, je ne te conseille pas spécialement d’aller demander ce que les autres feraient à ta place. Personne n’est à ta place de toute façon et ça risquerait de t’embrouiller encore plus. Les gens ont déjà tendance à donner leur avis sur tout et n’importe même quand ils ne sont pas en capacité de mesurer les enjeux. Cela ne t’aiderait pas forcément à prendre la bonne décision pour toi. Et puis en plus, si tu les consultes ils attendront implicitement que tu te justifies derrière sur ce que tu auras décidé. Donc autant t’épargner une pression supplémentaire.

4. Quelle est la deadline ?

Avec du temps pour prendre une décision, ce n’est pas forcément un avantage comme on l’a vu un peu plus tôt. Le temps invite à la procrastination ou bien nous conduit à nous prendre la tête et à tergiverser jusqu’au dernier moment. En tout cas ce qui est certain, c’est qu’une tâche qui a été lancée dans le cerveau et qui n’est pas clôturée va continuer à tourner en boucle.  Le cerveau a besoin de cette action de clôture pour stopper le process. Donc si tu veux être libérée du fardeau je t’invite à ne pas trop tarder.

5. Quel est l’impact d’une non décision ?

Faire l’autruche, c’est souvent bien tentant. Mais quel est le coût d’une non décision. En général, si tu ne décides pas la vie ou quelqu’un d’autre finit par s’en charger à ta place. A priori ça peut paraître cool sauf qu’en fait ça signifie que tu n’es pas libre. Tu dépends du bon vouloir d’autres personnes qui vont bien évidemment s’arranger à ce que ça tourne en leur avantage. « J’ai des difficultés à prendre des décisions et j’ai le sentiment d’être utilisée pour les ambitions des autres », « je m’isole et rate des opportunités professionnelles. Mes collègues en profitent, je me retrouve à faire ce qu’ils ne veulent pas faire ». Peut être que ces témoignages te parlent.

Dans certains contextes, les autres ne sont pas en mesure de prendre des décisions à ta place et notamment si tu occupes des fonctions de management ou bien si tu vises ce type de poste à responsabilité. Un manager qui ne se positionne pas sur un sujet ou bien qui ne tranche pas ou ne décide pas, ça peut faire des ravages au niveau des collaborateurs. Il n’y a rien de pire que d’être bloquée dans son propre travail parce que son responsable ne décide pas. Malheureusement, il y a encore des personnes qui se retrouvent propulsées sur ce type de poste sans avoir été préparées à cela. Ces personnes sont alors mise en difficulté et l’équipe avec. Ça ne rend service à personne.

6. Es-tu prête à en assumer la responsabilité ?

Décider demande d’assumer le choix que tu vas faire. Et c’est bien souvent cela qui rend les choses si difficiles. Tu sais ou en tout cas tu crois savoir que la décision que tu t’apprêtes à prendre va faire des déçus. Malheureusement, il n’est pas toujours facile de contenter tout le monde.  Et puis est-ce que contenter signifie forcément rendre service ? Par ailleurs, est-ce qu’il ne t’est pas déjà arrivé que l’on t’impose une décision dont tu n’étais pas contente pas sur le moment et qu’après coup tu te dises que finalement c’était mieux comme ça ?

Ce que tu peux alors faire, c’est définir les critères qui sont importants et qui te semblent justes. Parce que si toi-même tu n’es pas convaincue, ça va être particulièrement difficile à porter ensuite quand tu devras gérer les mécontentements. Il faut parfois, faire des sacrifices individuels pour sauver le collectif par exemple. Des critères factuels et objectifs sont toujours plus facile à défendre ensuite.

7. Peux-tu revenir en arrière si besoin ?

La pression n’est pas du tout la même si tu peux revenir sur la décision que tu as prise.

Tu crains que de passer pour une girouette ou quelqu’un qui change d’avis comme de chemise ? Et alors ?

A-t-on avis vaut-il mieux s’entêter dans une direction qui nous est apparue comme n’étant pas la bonne ou bien réajuster ta trajectoire ? Qu’est ce que ça te coûte de dire que tu avais pris une décision sur la base d’éléments dont du disposais à l’époque et que finalement ça ne te donne pas satisfaction. Ou bien peut être tout simplement que les choses ont évolué entre temps. Il y a peut-être des nouveaux paramètres à prendre en considération.

J’ai toujours avancé comme ça dans le cadre professionnel. Je prends une direction, j’y vais à fond et je procède à des ajustements. Quand on travaille en équipe ou que ça impacte d’autres personnes, cela demande bien évidemment d’expliquer les ajustements. Mais globalement les personnes sont plutôt compréhensives si on évite de les mettre devant le fait accompli.

8. Que te dis ton cœur ? 

Comment être certaine de prendre la bonne décision ?

Et bien la bonne décision est celle qui te convient, celle qui vibre en toi. C’est là le plus important.

Le fameux tableau des avantages et des inconvénients se basent quant à lui sur la raison. Et la raison n’a jamais fait vibrer personne. Si tu suis tes véritables aspirations il n’y a pas de raisons de prendre une mauvaise décision.

Là où il y a un piège c’est dans le « véritables aspirations ». C’est plutôt là-dessus que l’on peut se tromper. Et je sais de quoi je parle. Quand j’ai quitté mon poste de DRH en décembre 2019, c’était pour me consacrer à ma soi-disante passion. Résultat, après 2 mois de ma nouvelle activité le confinement est arrivé.

Et avec ces 2 mois en tête à tête avec moi-même, il a bien fallu que j’arrête de me voiler la face mon hobby devait rester un hobby. La partie accompagnement/coaching de mon ancienne vie professionnelle me manquait cruellement. J’avais l’impression d’être vie à l’intérieur de moi, comme si la flamme c’était éteinte. Au moins, maintenant les choses sont limpides, je sais précisément qui m’importe plus que tout c’est d’accompagner des femmes dans la réalisation de leurs objectifs, leurs projets ou même leurs rêves.   

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