Peut-on éviter la souffrance au travail ? Voilà une question qui me préoccupe avant même mon entrée dans la vie active. De ce que je percevais des adultes de mon entourage lorsque j’étais enfant c’était que le travail engendrait de la souffrance (précarité due à la difficulté à trouver un emploi stable, plans sociaux, conditions de travail difficiles, problèmes de santé…). Et je n’avais clairement pas envie de ça. Malgré ce que l’on me disait, j’étais convaincue qu’il était possible de hacker le système, et ce peu importe son statut social, pour que le travail devienne une source d’épanouissement et de croissance personnelle plutôt que de souffrance.
Et comme l’on ne voit que ce que l’on croit, j’ai fait ce qu’il fallait pour valider mon hypothèse. Je vous confirme qu’il est donc possible de sortir du schéma que l’on connait et qui engendre de la souffrance au travail.
Souffrance au travail : un système perdant – perdant
Pourquoi la souffrance au travail ? A qui cela peut-il bien profiter ?
A l’employeur ? C’est la réponse qui vient spontanément. Et pourtant lorsque l’on analyse les choses de façon objective, on constate assez rapidement qu’un salarié qui ne va pas bien ne constitue en aucun cas un avantage pour une entreprise. Démobilisation, frustration, démotivation, désengagement, perte de confiance, rancœur, arrêt de travail, turn over important… sont autant de conséquences de la souffrance au travail qui coûtent finalement bien cher à l’entreprise. Les économies faites sur le personnel ne sont en fait qu’une illusion d’économies. Au final, tout le monde en paie le prix fort. Et c’est en cela que tout le monde est perdant.
Aux clients ? Une entreprise qui se positionne sur du low cost et qui ne se soucie aucunement des conditions de travail de ses salariés ne se souciera pas non plus de la qualité de service apportée aux clients. Le client n’est donc pas gagnant lui non plus au final car derrière un petit prix cache bien souvent une déconvenue à venir.
Ce type de management à l’ancienne, celui de la carotte et du bâton, ne bénéficie décidément à personne. Tout est nivelé par le bas et tout le monde en pâtit comme si c’était une fatalité. Mais ce n’est pas parce que l’on a toujours fait comme ça qu’il n’est pas possible de faire autrement S’il existe un système perdant – perdant, il existe également un système gagnant – gagnant.
Les facteurs d’accomplissement au travail
Dans le système gagnant – gagnant, on s’attache au développement professionnel de chaque collaborateur qui en s’épanouissant crée de la valeur pour le collectif. Dans cette approche, la croissance individuelle génère de la performance collective. Chacun apporte la meilleure contribution de soi.
Toutefois, la magie n’opèrera que lorsque deux facteurs seront combinés.
Les talents
Un collaborateur qui capitalise sur ses talents est un collaborateur motivé qui exprime son plein potentiel et s’épanouit. Malheureusement peu de personne ont fait le travail d’identification de leurs talents et beaucoup de managers n’ont pas compris que leur rôle est d’accompagner leurs équipes dans leur développement professionnel.
Connaissez-vous vos talents ? Savez-vous les valoriser et capitaliser dessus ?
Si tel n’est pas le cas, je ne saurais que trop vous inviter à faire ce travail d’identification. Vous gagnerez en confiance en vous et vous pourrez définir comment utiliser au mieux vos talents pour votre vie professionnelle. Activer ses talents permet aussi de gagner en performance tout en se préservant. En outre, ça permet de faire les choses pour la satisfaction qu’elles nous procurent et non pour la carotte que l’on pourrait éventuellement obtenir.
L’environnement professionnel propice
Il existe des métiers qui potentiellement sont plus générateur de souffrance au travail que d’autres mais l’impact sera différent d’un individu à un autre.
Ce qui va finalement faire la différence c’est l’adéquation entre le système de valeurs du collaborateur et le cadre professionnel. Certains cadres sont propices à l’expression de son plein potentiel alors que d’autres seront carrément néfastes. Il n’y a pas en soi de bon ou de mauvais collaborateur, il y a une alchimie qui se crée ou non. Dans la vie en général, il y a des environnements et des personnes avec qui on accroche mal et qui nous font nous sentir mal. Et bien dans la vie professionnelle, c’est exactement la même chose. On peut toujours essayer de s’adapter. Mais lutter contre sa nature profonde demande beaucoup d’effort pour peu de résultats.
Il arrive que l’on me fasse remarquer que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. De ce que j’ai pu constater de mes années d’expérience c’est qu’aucun statut social n’est épargné par la souffrance au travail. Cette souffrance sera peut-être plus d’ordre physique ou psychologique selon les métiers mais elle peut toucher tous les niveaux de l’organigramme. Et puis de toute façon, la souffrance physique finit par affecter le moral et la souffrance psychique engendre quant à elle des douleurs physiques.
Le cadre professionnel dans lequel vous évoluer actuellement est-il propice à votre épanouissement ? Si tel est le cas, vous pourrez peut-être voir votre poste évoluer pour vous épanouir davantage. Sinon, avez-vous identifié quel type environnement professionnel vous permettra d’exprimer toutes l’étendue de vos talents ?
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Faire un bilan de compétences
L’identification de vos talents et du cadre professionnel propice à l’expression de votre plein potentiel sont au cœur du bilan de compétences que je propose.
Si vous envisagez alors de faire un bilan de compétences, le premier contact consiste en un rendez-vous d’information.
Durant ce rdv :
- nous ferons le point sur votre situation professionnelle actuelle et vos souhaits d’évolution de celle-ci
- je vous présenterai mon approche du bilan de compétences « Nouveaux horizons professionnels » afin que vous puissiez voir si cela vous correspond
Le rendez-vous d’information est sans engagement.
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