Bons points, bonnes notes, bonnes appréciation, … le système scolaire récompense la bonne élève. Mais, les codes de la réussite scolaire ne sont pas ceux de la réussite professionnelle. Si vous avez ce que l’on appelle le syndrome de la bonne élève, vous voyez de quoi je parle.
Comment reconnaître le syndrome de la bonne élève ?
A quoi reconnait-on le syndrome de la bonne élève ? La bonne élève, est une collaboratrice investie dans son travail et respectueuse des consignes. Elles anticipent ce que les autres attendent d’elle et exécute brillamment ses tâches d’en l’objectif de surpasser leurs attentes. Elle est très professionnelle, sérieuse, discrète et déteste le conflit et les disputes. Elle pense que les autres sont mieux placés pour évaluer son travail.
Si vous vous êtes reconnue, j’ai une bonne et une moins bonne nouvelle pour vous.
Alors, la bonne nouvelle c’est que vous êtes l’employée idéale. On vous fait confiance et c’est à vous que l’on confiera les missions importantes. En revanche, la moins bonne nouvelle c’est que ça ne suffit pas pour obtenir la reconnaissance que vous méritez..
Quel est l’impact du syndrome de la bonne élève sur votre évolution de carrière ?
Les codes de la réussite dans le monde du travail
Officiellement, les comportements valorisés dans le monde du travail sont les mêmes qu’à l’école mais dans la pratique ce n’est pas le cas. En fait, le système a un côté un peu pervers. On vous donne des consignes que vous vous attelez à respecter en tant que bonne élève. Logique, non ?
Mais en fait on attend de vous que vous sortiez du cadre avec les conséquences que cela peut avoir. Si vous ne respectez pas exactement les directives mais que vous obtenez de super résultats vous serez félicitée. En revanche, si les résultats ne sont pas bons on vous reprochera de ne pas avoir respecté ce que l’on vous a demandé de faire.
L’impact sur votre développement professionnel
Dans le monde du travail, on s’attache davantage aux résultats obtenus plus qu’au strict respect des instructions données. D’où les personnes qui sont prêtes à tout pour parvenir à leur fins peu importe les moyens employés comme s’attribuer le mérite du travail d’autrui.
Alors que vous, vous êtes surinvestie et ultra compétente, vous voyez des collègues moins engagés et moins compétents obtenir l’augmentation ou la promotion que vous méritez. Quelle injustice ! Tout ce travail fournit, au détriment de votre vie personnelle, et peut être même de votre santé avec ce burn out qui guette, pour rien.
J’imagine que vous ne voulez pas que ça continue comme ça. Vous voulez obtenir cette reconnaissance que vous méritez.
Comment faire du syndrome de la bonne élève un véritable atout ?
Comme on l’a vu un peu plus haut, vous êtes l’employée dont tous les recruteurs et managers rêvent. Sauf que jusqu’à présent ce n’est pas forcément très profitable pour vous mais cela va changer.
Vous allez travailler au développement des 2 comportements qui vont vous permettre d’obtenir ce que vous souhaitez.
Valoriser ses compétences
La première personne à être convaincue de ce que vous valez, c’est vous. Une fois que tout ça sera intégré au plus profond de vous, vous aurez la confiance nécessaire pour demander ce que vous souhaitez.
C’est un coup à prendre, un nouveau réflexe à adopter mais ça vous sera bien utile dans votre développement professionnel.
Pour vous entrainer, je vous invite à faire un tableau avec vos 5 réussites professionnelles marquantes et d’expliquer en face ce qui explique ces réussites. Bien évidemment, les explications seront liés à vos qualités, forces, compétences, … en non à la chance ou à une intervention extérieure. Je précise au cas où le syndrome de l’imposteur déciderait de s’inviter dans la réalisation de cet exercice.
La première réussite est généralement la plus difficile à trouver mais une fois que le mécanisme est lancé les autres vont arriver plus facilement.
Ce nouveau réflexe va vous permettre de prendre davantage confiance en vos compétences. Vous pourrez ainsi vous autoriser à prendre des initiatives.
Demander
« 100% des gagnants ont tenté leur chance ». C’est une publicité qui le dit mais c’est tellement vrai. Et ça s’applique au monde du travail : 100% des personnes qui ont obtenu ce qu’elles souhaitaient en ont fait la demande.
Si vous ne demandez rien, un manager (à l’ancienne mais qui représente encore la culture managériale dominante) va tout simplement penser que vous êtes satisfaite de ce que vous avez.
Et quel serait l’intérêt pour l’entreprise de vous donnez ce que vous ne demandez pas ? Il n’y a absolument aucun intérêt à cela !
Vous n’êtes plus cette petite fille à qui l’on dit que c’est mal de réclamer.
Vous êtes cette femme compétente avec un fort potentiel qui est maintenant convaincue de ce qu’elle vaut.
Ainsi, vous êtes prête à vous affirmer et demander ce que vous méritez. Parce que de toute façon si vous ne demandez pas, quelqu’un d’autre sans aucun scrupule et moins méritant l’obtiendra à votre place. Et vous ne voulez plus de cette injustice !
Demander c’est aussi une façon d’économiser du temps et beaucoup d’énergie. Plutôt que de vous sur-investir et de vous épuisez en attendant que l’on remarque à quel point vous faites un travail remarquable, vous allez vous concentrer sur vos compétences talents et les faire valoir.
Pour aller plus loin
Si vous ne vous sentez pas de vous lancez seule dans cette démarche, nous pouvons réfléchir ensemble au programme d’accompagnement adapté à votre développement professionnel.
Le premier contact consiste en un rendez-vous d’information.
Cet entretien permet :
- de faire le point sur votre situation actuelle et vos objectifs professionnels
- d’identifier vos attentes et besoins
Je vous présenterai l’accompagnement « Nouveaux horizons professionnels » .
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