Avez-vous déjà prêté attention à la façon dont vous vous parlez ? Avez-vous des paroles faites d’encouragement, de bienveillance et de compréhension ? Ou avez-vous tendance à tenir un discours accusateur fait de reproches et de critiques ? C’est très important de prendre conscience de la qualité de son dialogue interne.
La façon dont nous nous parlons nous conditionne. Toutes ces pensées qui envahissent notre esprit en permanence nous impactent de façon considérable.
Nos pensées créent nos émotions
Nos pensées créent nos émotions qui créent nos comportements. Et par le phénomène du biais de confirmation, nous nous focalisons sur tout ce qui vient étayer nos pensées. La boucle est ainsi bouclée. Nous sommes enfermées dans un cercle vicieux.
Imaginez que vous vous répétez à longueur de journée que vous es nulle, que vous n’êtes pas assez compétente, pas assez organisée,… Que va-t-il se passer à votre avis lors d’un entretien d’embauche ? Serez-vous en mesure de valoriser vos atouts ? Assurément non ! Comment voulez-vous convaincre quelqu’un qui ne vous connait pas alors que vous-même vous n’y croyez pas. L’issue négative de l’entretien viendra alors renforcer la croyance que vous n’êtes pas à la hauteur.
Je n’ai pas pris cet exemple au hasard. Des entretiens catastrophiques où les personnes se dénigrent et minimisent ce qu’elles sont en capacité de réaliser et d’apporter à une équipe, sans même s’en rendre compte, j’en ai vu. Et c’est bien plus fréquent qu’on ne peut le penser.
Lorsque notre candidature n’est pas retenue, nous avons tendance à penser que nous n’étions pas à la hauteur du poste. Alors qu’en fait il y a plein de choses qui se jouent dans un recrutement. Les compétences ne sont qu’un élément de l’équation à résoudre. Finalement c’est un « Match » qui est recherché. Un « Match » entre une personne et une organisation. Ne pas décrocher un poste ne dit absolument rien de ses capacités.
Alors comment s’y prendre pour transformer son dialogue interne ?
Etape n°1 : prendre conscience de son dialogue interne
Le terme de dialogue interne n’est d’ailleurs pas très juste, je trouve. Parler de dialogue supposerait qu’il y ait un échange entre nous et notre petite voix intérieure. Or, il n’en est rien ! Elle se contente de nous balancer des propos que nous prenons pour des vérités. Vous savez les fameuses croyances limitantes. Prendre conscience de ce que l’on se raconte et la façon dont on le fait demande un peu d’entrainement.
Je vous invite à prendre de quoi noter et vous placer devant un miroir. Inscrivez tout ce qu’il vous vient à l’esprit vous concernant. Vous pouvez également vous enregistrer avec le dictaphone de votre téléphone et retranscrire ensuite. La façon dont les choses sont formulées et les mots utilisés sont très importants.
Etape n°2 : Analyser les paroles que vous avez à ton encontre
Que pensez-vous de ce que vous venez d’écrire ? Etes-vous surprise ? Vos pensées sont-elles plutôt positives ou négatives ? Faites-vous preuve de bienveillance à votre égard ou au contraire êtes-vous très critique ?
Pourriez-vous tenir ce genre de propos à quelqu’un qui vous est cher ?
Est-ce que ce sont des pensées qui vous sont vraiment utiles ? Est-ce qu’elles vont dans le sens de votre développement professionnel ?
Je tiens à préciser, juste au cas où, qu’il n’y a aucun jugement à avoir concernant vos pensées. Vous n’avez pas à rajouter du jugement sur le jugement. Cet exercice vise à observer et à analyser vos pensées. On ne vous a certainement peut-être jamais appris à le faire et vous n’allez pas vous blâmer pour cela. Dis-vous que vous avez fait un pas vers vous. Et que maintenant que vous réalisez ce que vous vous racontez, vous allez pouvoir changer la nature de ces pensées si elles ne vous conviennent pas.
Essayez d’identifier d’où proviennent chacune de ses pensées. Est-ce qu’elles auraient une origine extérieure ? Nous avons tendance à intégrer ce que l’on nous a dit durant notre enfance. Il est tout à fait possible que vous convaincue d’être timide parce que c’est l’étiquette que l’on vous a collée depuis toute petite. Et comme vous vous en étiez persuadée, vous avez toujours fait en sorte d’adopter les comportements d’une personne timide.
Est-ce que ces pensées viendraient plutôt de vous-même ? Si oui, sur quels faits reposent-t-elles ?
Etape n°3 : Apprendre à vous parler avec bienveillance
Répéter une liste d’affirmations positives en lesquelles vous ne croyez pas n’aurait pas vraiment grand intérêt. Ça pourrait même avoir un effet contre-productif. La première chose à faire est de s’entrainer à faire preuve de bienveillante envers soi-même.
Il y a 2 astuces pour cela : vous pouvez essayer de vous mettre dans la peau de votre meilleure amie quand vous vous parlez. Vous pouvez aussi vous adresser à vous avec un petit surnom affectueux. Il sera plus difficile de mal vous parler si vous commencez votre phrase par ma Poulette (ou tout autre petit nom du genre) . Cette bienveillance nous permet d’accepter nos échecs, de consoler nos tristesses et elle nous donne le courage et le désir d’aller de l’avant.
Ensuite, vous pouvez vous attaquer directement à vos croyances en cherchant des contre exemples.
Admettons que vous vous trouvez nulle, vous allez alors chercher toutes les situations dans lesquels vous avez assuré. Cela peut être des situations dans lesquelles vous avez su mobiliser vos ressources / talents pour atteindre un objectif. Cela peut être des documents attestant la réussite à un examen ou des diplômes.
Pour chaque croyance, notez en face tous les contre exemples qui font qu’elle est totalement infondée. Réécrivez votre nouvelle croyance et à ce moment-là vous pouvez vous en faire un mantra.
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